Krakow (Pologne), Université de Cracovie, après 1505 il y étudie les humanités et le grec. Ses poèmes latins lui valent, dès l'âge de 15 ans, la protection de l'évêque de Breslau Johann Thurzo, qui finance ses études. |
Leipzig (Allemagne), Université de Leipzig, 1508 il y étudie le grec. |
Wien (Autriche), Université de Vienne, entre 1516 et 1518 ca. en 1516 lors d'un premier séjour, puis de 1518 à 1521 grâce à son canonicat à Breslau, Kaspar Velius fréquente l'université de Vienne comme étudiant. |
Grec : Connaissance : Oui, Certitude : Certain |
Latin : Connaissance : Oui, Certitude : Certain |
Elève de Scipione Fortiguerra, Bologna (Italie), Discipline : Grec |
Catholique romain, il reste violemment opposé à la Réforme. |
Breslau (Pologne), Fonction : Chanoine prébendé, entre 1518 et 1529 fl. l'évêque Johann Thurzo fait obtenir à Kaspar Velius, en 1518, un canonicat à Breslau. Ce canonicat permet à Kaspar Velius de poursuivre ses études à Vienne. Kaspar Velius résilie ce canonicat en 1529 pour pouvoir se marier. |
célèbre Michael Bentinus, dans une épigramme (Poemata, Bâle, Froben, mars 1522) où il le félicite de jouir de la société d’Érasme, Boniface Amerbach, Busch, Ber, Pelican. |
imite Conrad Celtis |
est en relation avec Beatus Rhenanus, Kaspar Velius, en visite à Bâle, suggère à Beatus Rhenanus l'idée de dédier à l'évêque Stanislas Turzo son édition princeps de Tertullien (Bâle, Froben, juillet 1521) |
est en relation avec Stanislas Turzo, il est le porteur d'une des lettres de Stanislas Turzo pour Érasme (Allen ép. 1242). |
admire Érasme, comme l'indique Jean Turzo, évêque de Breslau, dans la lettre qu'il adresse à Érasme (juin 1518, Allen ép. 850). |
est l'ami de Nicolaus Olahus |
est en relation avec Justus Ludovicus Decius, à la demande de Justus Ludovicus Decius, il versifie l' "Oratio Dominica". |
dédie à Bernardo Cles, un de ses ouvrages. |
rencontre Paolo Giovio, Roma (Italie), entre 1511 et 1514 ca. au cours de son séjour à Rome (entre 1511 et 1514), il rencontre l'historien Paolo Giovio et se lie d'amitié avec lui. |
est le secrétaire de Matthäus Lang von Wellenburg, entre 1511 et 1514 ca. Kaspar Velius devient vers 1510 le secrétaire de l'évêque de Gurk, Matthäus Lang von Wellenburg, qu'il accompagne en 1511 en Italie. De retour dans les états allemands en 1514, il reprend son service auprès de l'évêque. |
adresse à Stanislaus Sauer, 1516 ca. une "Epistola" en vers. |
est en relation avec Haio Hermann Hompen, 1522 il passe quatre mois avec Haio Hermann Hompen à Pérouse et à Rome. |
rencontre Johann Henckel, Linz (Autriche), 1529 |
rencontre Josephus Tectander, Wien (Autriche), 1531 ca. à son retour d'Italie. |
Poète, il devient en 1517 le poète attitré de l'empereur Maximilien Ier et publie son "Epistolarum et Epigrammatum liber" (1517). Dans ses "Epigrammes" latines qu'il rassemble en recueil ("Poematum libri quinque", Bâle, J. Froben, 1522), il parle des grands artistes de son temps : Lucas Cranach, Albert Dürer, Sansovino. |
Historien, Kaspar Velius est l'auteur d'une histoire inachevée de la guerre de Hongrie (1526-1531), imprimée seulement en 1762 ("De bello Pannonico libri decem", éd. Adam Franz Kollar, Vienne, J. Th. Trattner, 1762). |
Secrétaire, 1510 ca. il devient vers 1510 le secrétaire de l'évêque de Gurk, Matthäus Lang von Wellenburg, qu'il accompagne en 1511 en Italie. De retour dans les états allemands en 1514, il reprend son service auprès de l'évêque. |
Professeur de rhétorique, Université de Vienne, Wien (Autriche), 1524 l'archiduc Ferdinand (futur empereur Ferdinand Ier), après avoir réformé l'université de Vienne, lui propose la chaire de rhétorique. Kaspar Velius Ursinus revient à Vienne en 1524 et y enseigne les auteurs grecs et latins. |
Historiographe, après 1526 après la bataille de Mohacs (1526), il devient l'historiographe de l'archiduc Ferdinand (futur empereur Ferdinand Ier). Il assiste au couronnement de Ferdinand comme roi de Hongrie en 1527 à Stuhlweißenburg (aujourd'hui Székesfehérvár). |
séjour en Italie, Bologne et Rome, entre 1511 et 1514 ayant accompagné en Italie l'évêque Matthäus Lang von Wellenburg, il reste à Bologne puis à Rome pour y continuer des études. A Rome, il rencontre les poètes de la "sodalitas Coritiana" : Vida, Sadolet et Bembo. Parmi eux, il veut se montrer "le héraut de l'honneur allemand". Il parle de ce séjour dans ses 5 livres d'Élégies (1522). Il revient dans les états allemands en 1514 et reprend son service auprès de l'évêque Lang. |
séjour à Vienne, Wien, 1516 il passe près d'un an à Vienne, fréquente l'université et la "sodalitas Collimitiana". |
fuite à Bâle, Basel, 1521 en 1521 il fuit la peste et quitte Vienne pour se réfugier à Bâle. |
séjour en Italie, Pérouse et Rome, entre 1522 et 1524 |
fuite à Linz, 1529 lors du premier siège de Vienne par les Ottomans en 1529, il fuit à Linz et revient à Vienne dès la fin du siège. |
Aschbach Joseph-Ritter Von, Die wiener Universität und ihre Humanisten im Zeitalter Kaiser Maximilians I, II, p. 382-391, Vienne, 1877 |
Bauch Gustav, Caspar Ursinus Velius, der Hofhistoriograph Ferdinands I. und Erzieher Maximilians II, Budapest, F. Kilian, 1886 |
Böcking Eduard, Index biographicus et onomasticus (Ulrici Hutteni oprum supplementum, tomi posterioris, pars altera), Leipzig, 1870 |
Denis Michael, Wiens Buchdruckergeschicht bis 1560, p. 323, Wien, C. F. Wappler, 1782 |
Horawitz A., Zur Biographie und Correspondenz Johannes Reuchlin's, Wien, 1877 |
Horawitz A., Analecten zur Geschichte der Reformation und der Humanismus in Schwäben, Vienne, 1878 |