Erfurt (Allemagne), Université d'Erfurt, il quitte l'université en 1494 afin de rejoindre les cisterciens de Georgenthal. |
Leipzig (Allemagne), Université de Leipzig, avant 1525 on l'autorise à rejoindre l'université, après avoir été nommé à la tête de la maison qu'entretient son monastère. Il y poursuit une vie studieuse en étroite sympathie avec Mutianus. Mais la destruction de Georgenthal en 1525 met fin à cette tranquilité. Ses dernières années se passent dans la gêne. |
Grec : Connaissance : Oui, Certitude : Probable, dans une lettre à Urbanus (1506), Mutianus écrit : "Urbanus, Spalatinus, Mutianus poetae sunt, graece loquuntur; de rebus divinis impie sentiunt". De plus, au cours de son exil à Leipzig (1508-1509), le cistercien aurait eu pour maître dans l'apprentissage du Grec un Crêtois ("sub magistro Cretense") dont nous ne connaissons pas le nom. |
Latin : Connaissance : Oui, Certitude : Certain |
Elève de Conradus Mutianus, Erfurt (Allemagne), entre 1499 et 1503 ca. |
Baccalarius, Leipzig (Allemagne), 1508 |
Magister, 1510 il n'y a pas trace d'Urbanus dans la liste des maîtres ès arts de Leipzig, mais dans une lettre de 1513-1514, Mutianus s'adresse à lui comme "Urbano magistro Lipsensi". |
Catholique romain |
Ordre : o.cist., Georgenthal (Allemagne), Fonction : Moine, 1505 (au plus tard) |
est en relation avec Gaspar Schalbe, Henricus Urbanus sert sans doute d'intermédiaire entre Schalbe et Mutianus. |
est l'ami de Spalatinus, dans une lettre à Urbanus (1505), Mutianus qualifie leur amitié commune de "triumviratum amicitiae nostrae". |
est l'ami de Conradus Mutianus, 1505 la plus grande part des lettres de Mutianus encore conservées aujourd'hui lui est adressée. |
correspond avec Aldo Manuzio, 20/11/1505 Urbanus est en contact avec l'éditeur vénitien afin de se procurer des livres. |
correspond avec Johann Reuchlin, 20/8/1513 ca. le Cistercien lui écrit une lettre pour prendre sa défense dans le conflit qui l'oppose à Pfefferkorn dans la controverse des livres hébraïques. Il s'adresse au philosophe comme à son maître aimé, "praeceptori suo dulciss[imo]". |
Théologien |
Econome général, Erfurt (Allemagne), 1515 économe général de la maison des Cisterciens d'Erfurt. |
Posset Franz, Renaissance Monks. Monastic Humanism in Six Biographical Sketches, p. 109-132, Studies in Medieval and Reformation Traditions, CVIII, Leiden-Boston, Brill, 2005, XV-196, ISBN: 90 04 14431 5 |