's-Hertogenbosch (Pays-Bas), avant 1532 il suit avant 1532 des études de latin à Bois-le-Duc, Louvain, Anvers et à partir de 1532 à Bonn. |
Paris (France), 1534 à la faveur d'un séjour en France, il commence des études de médecine à Paris, poursuivies ensuite à Orléans. On ignore de quelle université il tient son diplôme de médecine, ni même s'il l'a effectivement obtenu. |
Latin : Connaissance : Oui, Certitude : Certain |
Elève de Henri Corneille Agrippa, Antwerpen (Belgique), puis, à partir de 1532, à Bonn. |
Catholique romain, comme Johann Wier devient en 1550 le médecin personnel du duc Guillaume de Clèves, on ne sait si, au sein de cette cour tolérante en matière de religion, il reste catholique ou devient calviniste. |
est en relation avec Conrad Heresbach, c'est sur la recommandation de Conrad Heresbach que Johann Wier devient en 1550 le médecin personnel du duc Guillaume de Clèves à Düsseldorf. |
Médecin, Il exerce dans la région de Grave-sur-Meuse, puis à Arnhem. |
Médecin, Arnhem (Pays-Bas), 1545 il est nommé médecin de la ville en 1545. Il compose des traités de pharmacologie, de psychiatrie et de médecine. |
Médecin, entre 1550 et 1578 Sur la recommandation de l'humaniste Conrad Heresbach, il devient en 1550 le médecin personnel du duc Guillaume de Clèves à Düsseldorf. Au sein de cette cour ouverte à l'influence humaniste d'Érasme et tolérante en matière de religion, on ne sait pas si Wier reste catholique ou devient calviniste. En 1578, il laisse sa charge de médecin personnel du duc à son fils Galenus ; mais il continue à reprendre et corriger ses ouvrages jusqu'à sa mort en 1588. |
Démonologue, il intervient pour la première fois, en 1548 à Arnhem, comme médecin dans un procès en sorcellerie contre un voyant. Il publie en 1563 à Bâle son œuvre principale, le "De praestigiis daemonum et incantationibus ac venificiis libri V", dans lequel il s'oppose au "Malleus Maleficarum". En 1577, Jean Wier ajoute en appendice à son ouvrage, la "Pseudomonarchia Daemonum". Dès 1534-1535, il s'intéresse à l'affaire des cordeliers d'Orléans, dont il fait une brève relation : "j'ay souvenance que de là en avant on disoit en commun proverbe, lors que l'on comptoit quelque folie, que c'estoit l'esprit d'Orléans" (Jean Wier, "Cinq livres de l'imposture et tromperie des diables, des enchantements et sorcelleries", Paris, Jacques du Puys, 1569, f. 367r-v). |
Balzamo Nicolas, BHR, Fausses apparitions et vraie surpercherie : l'affaire des cordeliers d'Orléans (1534-1535), essentiellement p. 491 (n. 43) et p. 492 (n. 49), Bibliothèque d'Humanisme et Renaissance, t. 73, fasc. 3, 2011, p. 481-496 |
Clark Stuart, Thinking with Demons: the Idea of Witchcraft in Early Modern Europe, Oxford, Clarendon press, 1997, XVII-827 p., ISBN: 0-19-820001-3 |
Valente Michaela, Johann Wier : agli albori della critica razionale dell'occulto e del demoniaco nell'Europa del Cinquecento, Studi e testi per la storia religiosa del Cinquecento, 12, Firenze, L.S. Olschki, 2003, in-8°, VI-340 p., ISBN: 88-222-5193-8 |