Tübingen (Allemagne), 1563 Il y étudie la philologie, la poèsie et la théologie. |
Grec : Connaissance : Oui, Certitude : Certain |
Latin : Connaissance : Oui, Certitude : Certain |
Protestant, fils d'un ministre de la religion luthérienne. |
se querelle avec Martin Crusius |
Professeur de lettres, Université de Tübingen, Tübingen (Allemagne), entre 1570 et 1580 ca. Nicodemus Frischlin est mis au ban de l'université après la parution de son "Oratio de uita rustica" (1580). |
Professeur de lettres, Ljubljana (Slovénie), entre 1582 et 1584 au cours de son long séjour à Laibach (Ljubljana, en Slovénie) en 1582-1584, il enseigne les lettres. |
Directeur, Brunswick (Allemagne), 1588 il dirige une école latine à Brunswick. |
Traducteur, Nicodemus Frischlin traduit de grec en latin Aristophane, Callimaque et Tryphiodore. |
Philologue, auteur d'un "Graecos non carere ablativo" (1590). |
Commentateur, Nicodemus Frischlin laisse des versions commentées des "Géorgiques" et des "Bucoliques" de Virgile. |
Dramaturge, auteur d'une comédie, "Rebecca" (1576), qu'il lit à la Diète de Ratisbonne devant l'empereur Maximilien II, qui lui décerne la couronne poétique ("poeta laureatus"), puis le fait comte-palatin en 1577. Il est l'auteur de comédies, mais aussi de tragédies profanes - "Dido" (1581), Venus" (1585), "Julius Redivivus" (1585) -, de drames à caractère politique - "Priscianus Vapulans" (1580), "Helvetio Germani" (1589) - et de théâtre biblique. Son but est de constituer un "Térence chrétien" orienté dans le sens de la Réforme. |
Poète, auteur d'une imposante épopée biblique, à l'imitation de l'"Enéide", "Hebraeis", éditée de manière posthume par Ulrich Bollinger à Strasbourg, en 1599, chez Bernard Jobin. |
Exil, Laibach, entre 1580 et 1585 ca. mis au ban de l'université de Tübingen, Nicodemus Frischlin séjourne longuement à Laibach (Ljubljana, en Slovénie) en 1582-1584, puis à Strasbourg en 1584-1585, avant de rentrer à Tübingen. Il doit, après avoir provoqué de nouvelles inimitiés, reprendre son errance en 1587, à la recherche d'une position sociale. Il se rend à Francfort, Brunswick, Mayence, Wittemberg et Prague. |
Boeckh Joachim G., "Gastrodes". Ein Betrag zu Salomon Schweiggers "Eine neue Reissbeschreibung" und zu Nicodemus Frischlins "Rebecca", Wissenschaftliche Zeitschrift der Martin-Luther Universität Halle-Wittenberg, t. 10, 4, 1961, p. 851-957 |
Kohl Josef A., Nikodemus Frischlin: Die Ständesatire in seinem Werk, Mainz, s. n., 1967, 303p |
Price David, The Political Dramaturgy of Nicodemus Frischlin : Essays on Humanist Drama in Germany, Chapel Hill, University of North Carolina Press , 1990, 168p |
Price David, Die (Ohn-)Macht des Wortes: Humanistische Gesellschaftkritik in Frischlins Susanna, Nicodemus Frischlin. Poetische und prosaische Praxis unter den Bedingungen des konfessionellen Zeitalters, Stuttgart-Bad Cannstatt, Frommann-Holzboog, 1999, Arbeiten und Editionen zur mittleren deutschen Literatur, p. 543-561, ISBN: 3-7728-1832-3 |