Benalaque (Espagne), études de philosophie et de théologie au couvent dominicain. |
Latin : Connaissance : Oui, Certitude : Certain |
Maître de Martín de Azpilcueta, Alcalá de Henares (Espagne), Discipline : Théologie |
Elève de Diego de Astudillo, Valladolid (Espagne) |
Maître de Melchior Cano, Valladolid (Espagne), Colegio de San Gregorio, 1533 ca.Discipline : Théologie, |
Maître de Luis de Granada, Valladolid (Espagne), Colegio de San Gregorio, 1533 ca.Discipline : Théologie, |
Théologie, Magister, Roma (Italie), 1539 maîtrise en "théologie sacrée" concédée à Rome lors du chapitre général de l'ordre des Dominicains, auquel assistaient différents cardinaux et l'ambassadeur de l'empereur Charles Quint. |
Catholique romain |
Ordre : o.p., 1520 Bartolomé de Carranza y Miranda entre au couvent de Benalaque (Guadalajara) à l'âge de 16 ans. |
Ordre : o.p., Fonction : Prieur, 2/2/1550 Bartolomé de Carranza y Miranda est élu au chapitre de Ségovie prieur de la province dominicaine d'Espagne. |
Ordre : o.p., Fonction : Vicaire, 12/7/1554 à la demande de l'empereur Charles Quint, Carranza est nommé vicaire en Angleterre pour l’ordre dominicain, dans le but de promouvoir la restauration du catholicisme. |
Ordre : o.p., Toledo (Espagne), Titre : Archevêque, entre 1558 et 1576 le roi d'Espagne Philippe II le propose comme archevêque de Tolède (et donc primat d'Espagne), pour succéder à Juan Martínez Silíceo. Ordonné évêque dans un premier temps le 27 février 1558 au couvent de Saint Dominique de Bruxelles par Antoine Perrenot de Granvelle, avant même son retour en Espagne, Carranza fait son entrée à Tolède le 13 octobre 1558. |
est le neveu de Sancho Carranza de Miranda |
est en relation avec Martín de Azpilcueta, Valladolid (Espagne), jugé durant huit ans en Espagne (1559-1567) et emprisonné par l'Inquisition, l'archevêque est défendu par le casuiste Martín de Azpilcueta, qui s'occupe de sa cause jusqu'à l'absolution qui intervient à Rome en 1576. |
est défendu par Pedro Soto, Pedro Sotto assure la défense de Bartolomé de Carranza, au début de son procès. |
collabore avec Reginald Pole, London (Royaume-Uni), entre 1554 et 1555 à des travaux d'ordre doctrinaux destinés à préparer le synode de Londres (1555). |
est en relation avec Juan del Buey, avant 1558 qu'il charge, avec Gil Gonzalez, de traduire en espagnol la troisième et quatrième partie de ses "Comentarios sobre el catechismo christiano". |
est en relation avec Gil González, avant 1558 qu'il charge, avec le Docteur Juan del Buey, de traduire en espagnol la troisième et la quatrième partie de ses "Comentarios sobre el catechismo christiano". |
Professeur de théologie, Alcalá de Henares (Espagne) |
Professeur de théologie, Colegio de San Gregorio, Valladolid (Espagne), 1533 maître des études et professeur sur la chaire de vêpres de théologie. |
Professeur de théologie, Colegio de San Gregorio, Valladolid (Espagne), 1536 il succède sur la chaire de prime (qui est la chaire principale) à Diego de Astudillo, décédé en octobre 1536. |
Théologien, auteur des influents "Comentarios sobre el Catechismo" (Anvers, 1558), qui lui valent une longue procédure de l'Inquisition, conduite dans un premier temps par Fernando de Valdés. Il est arrêté le 23 août 1559 et emprisonné à Valladolid. Le procès est l’un des plus retentissants de toute l’histoire de la "Suprema". Carranza est jugé pendant huit ans en Espagne (1559-1567). Son avocat principal, le casuiste Martín de Azpilcueta, parvient longtemps à éviter une condamnation. Le procès est ensuite transporté à Rome, sur ordre du pape Pie V : Carranza quitte sa prison espagnole pour celle du Castel Sant’Angelo de Rome. Le pape dicte une sentence favorable au théologien espagnol. Le nouveau pape Grégoire XIII déclare pourtant, en 1576, Carranza «gravement suspect d’hérésie», exigeant une abjuration «ad cautelam» de 16 de ses propositions, alors même que son "Catéchisme" avait été reçu comme orthodoxe par le Concile de Trente en 1563. Le théologien est finalement absout. |
Concile, Trente, entre 12/1545 et 1548 |
Concile, Trente, 1551 il retourne à Trente pour participer à une nouvelle série de sessions. |
Administration religieuse, Londres, 12/7/1554 à la demande de l'empereur Charles Quint, Carranza est nommé vicaire en Angleterre pour l’ordre dominicain, dans le but de promouvoir la restauration du catholicisme. Il collabore avec le nonce pontifical, le cardinal Pole, et participe au synode de Londres (1555). |
Bermejo Ignacio Jericó, La fe según los comentarios al "Catechismo Christiano" de Bartolomé Carranza, O.P., Scriptorium Victoriense , t. 29, 1982, p. 21-70 |
Herrero Salgado Félix, Fray Bartolomé Carranza: vocación apostólica y espíritu reformador, Ciencia tomista , t. 127, 2000, p. 473-500 |
Homza Lu Ann, Religious Authority in the Spanish Renaissance, Studies in Historical and Political Science, t. 118, Baltimore, The Johns Hopkins University Press, 2000, XXV-312p |
Rodríguez Pedro, El Catecismo Romano ante Felipe II y la Inquisición Española. Los Problemas de la Introducción en España del Catecismo del Concilio de Trento, Madrid, Rialp, 1998, 246p, ISBN: 9788432132186 |
Tallon Alain, Le concile de Trente et l'Inquisition romaine. À propos des procès en matière de foi au concile , Mélanges de l'Ecole française de Rome. Italie et Méditerranée , t. 106, 1, 1994, p. 129-159 |
Tellechea Idígoras José Ignacio, Cartas y documentos tridentinos inéditos (1563), Hispania sacra, t. 16, 1963, p. 191-248 |
Tellechea Idígoras José Ignacio, El proceso romano del arzobispo Carranza : las audiencias en Sant'Angelo (1568-1569), Publicaciones del Instituto Español de Historia Eclesiástica, Monografías, t. 34, Roma, Iglesia Nacional Española, 1994, 352p, ISBN: 84-7009-424-6 |
Tellechea Idígoras José Ignacio, El proceso del arzobispo Carranza. ¿ Sentenciado en Roma o en España ? Dictamen reservado del doctor Navarro a Felipe II, Intolerancia e Inquisición, Madrid, Sociedad Estatal de Conmemoraciones Culturales, 2005, I, p. 567-604 |