Fiche détaillée d'un personnage
Base Budé
Fiche détaillée d'un personnage
Indications générales
Nom principal
Guillaume Budé
Autres noms
Gulielmus Budaeus (Nom latin)
Commentaire principal
Budé a joué un rôle de tout premier ordre dans l'institution des Lecteurs Royaux et se trouve, à ce titre, retenu par l'histoire comme l'inspirateur du futur Collège de France. En 1517, lorsqu'il est envisagé de faire venir Érasme en France dans la perspective de la création d'un collège sur le modèle de l'Université d'Alcalà ou de celui du Collège des Trois Langues de Louvain, Budé participe à la négociation sur l'invitation du roi, sans toutefois y jouer encore le rôle principal (alors dévolu à Étienne Poncher). Budé n'a de cesse d'exhorter François Ier à réaliser ce grand projet. Son appel le plus pressant est exprimé dans la préface des "Commentaires de la langue grecque" de 1529 auquel répond, semble-t-il, la création des Lecteurs Royaux l'année suivante. Budé continue ensuite à réclamer la fondation d'un véritable établissement dont il ne verra malheureusement pas la réalisation.
Naissance
26/1/1468, Paris (France)
Mort
22/8/1540, Paris (France)
Formation
Lieux de formation
Université d'Orléans, entre 1483 et 1491 ca. étudie le droit civil de ses quinze à ses dix-huit ans. Budé ne prit, selon son propre témoignage, aucun intérêt à cette brève formation principalement destinée à la pratique juridique et à l'exercice des charges auxquelles le destinait son milieu social. Pendant quelques années il délaisse ses études pour ne s'adonner qu'aux plaisirs de la chasse. Vers 1491-1492, il commence à étudier les belles lettres avec ardeur.
Paris (France), Collège de Navarre à Paris, 1484 études de théologie. N'obtient pas de diplôme.
Ce renseignement fourni par de Launoy est aujourd'hui encore discuté par les spécialistes.
Langues
Grec : Connaissance : Oui, Certitude : Certain,
Latin : Connaissance : Oui, Certitude : Certain
Maitres/Eleves
Maître de Pierre Danès, Discipline : Grec
Maître de Jacques de Sainte-Marthe
Elève de Jean Raulin, Paris (France), Collège de Navarre à Paris, 1484Discipline : Théologie, Information incertaine, le passage de Budé au collège de Navarre n'ayant pas encore été clairement déterminé.
Elève de Georgius Hermonymus, 1494 ca.Discipline : Grec, Budé, à l'instar d'Erasme et de Beatus Rhenanus, raillera dans la suite de sa carrière l'ignorance de son ancien maître.
Elève de Giovanni Giocondo, Paris (France), 1502 ca. Budé a assisté aux leçons publiques données par Giocondo Sur Vitruve. La date approximative est déduite à partir d'un témoignage de Lefèvre dans sa "Logica" au f°15. Budé a également profité des travaux en cours du célèbre moine sur plusieurs auteurs latins.
Elève de Janus Lascaris, Paris (France), avant 1503Discipline : Grec, ramené par Charles VIII à la suite de la campagne d'Italie, Janus Lascaris effectue un bref séjour à Paris, au cours duquel il donne à Budé une vingtaine de leçons. Chargé d'une ambassade à Venise, il confie à Budé ses coffrets de livres qui contenaient vraisemblablement quantité de manuscrits grecs et probablement aussi quelques livres imprimés.
Maître de Jacques Toussain, 1510 ca.Discipline : Grec, Annotateur et éditeur des "Epistolae" de Budé publiées chez Josse Bade en 1526. Commentateur du "De contemptu rerum fortuitarum" (1528).
Défend son maître dans la querelle avec Erasme suscitée par la publication du "Ciceronianus" (1529).
Activités
Confession
Catholique romain
Protecteur/Protégé
a été protégé par Guy de Rochefort, dont il a fait un vibrant éloge dans le "De Asse", paru après la mort de ce dernier.
Autres relations
rencontre Haio Hermann Hompen, Paris (France), (Réf. Allen Epp 1011, 1015)
est en relation avec Jacopo Sadoleto
est en relation avec Jean Lange
est en relation avec Pierre Duchâtel
est en relation avec Guillaume Poyet
est en relation avec Guillaume Cop, on sait que Budé a fait appel aux compétences médicales de Guillaume Cop. En effet, l'exemplaire personnel de Budé du "De studio" et du "De philologia", aujourd'hui conservé à la réserve des livres rares de la BnF, contient une copie manuscrite d'une lettre-diagnostique rédigée par Guillaume Cop à l'intention de Guillaume Budé.
est en relation avec Guy Morillon, dans les années 1510, Guy Morillon fait appel à Guillaume Budé pendant le séjour qu'il fait à Paris. Budé lui donne son avis sur des passges difficiles de Tite-Live.
Les notes commémoratives du septième carnet attestent par ailleurs d'un échange épistolaire entre les deux hommes.
est en relation avec Guillaume Postel, Budé mentionne au septième carnet actuellement conservé deux visites que lui rend Guillaume Postel : "Postellus, praeceptor Raguierri, ad me uenit salutandum cum profectus est Forestanus legatus regis ad Turcam. Is XI° die octobris domum meam venit me salutandum post reditum suum, anno 1537."
prend à son service Jean Clouet, Budé mentionne cette relation dans le septième carnet actuellement conservé : "pictor iconicus qui me pinxit me Genet Clouet uocatur".
est en relation avec Pietro Bembo
est l'ami de Jacques Lefèvre d’Etaples, qui lui adresse, en 1505, une lettre de dédicace dans laquelle il parle du long espace de temps qui a cimenté leur amitié et célèbre l'application admirable de Budé, grâce à laquelle il est devenu sans maître, un latiniste et un helléniste éminent. Selon Louis Delaruelle, il semble cependant peu probable, contrairement à l'affirmation de Louis Le Roy, que Budé ait été l'élève de Lefèvre pour les mathématiques.
est le fils de Jean II Budé
est le frère de Louis Budé (1), les deux frères entretiennent une relation étroite et amicale. Guillaume Budé fait profiter son frère Louis de ses connaissances en grec : ils partagent ensemble un exemplaire de l'édition princeps d'Homère aujourd'hui conservé à l'université de Princeton et correspondent en grec.
est le père de Jean III Budé (2),
est le frère de Dreux II Budé
est le frère de Etienne Budé
est le père de Mathieu Budé
est le frère de Jean Budé
est en relation avec Robert Gaguin
est l'ami de Paolo Emilio,
rencontre Charles de Bovelles, Cette rencontre est narrée par Charles de Bovelles dans une lettre. Selon ce récit, leur entretien dura deux heures et porta sur l'utilité des mathématiques aux théologiens et les principes de "la mystique des nombres".
est dédicataire de Jacques Lefèvre d’Etaples, pour l'édition de l'Ethique à Nicomaque ("Decem librorum Moralium Aristotelis, tres conversiones", Paris, Johann Higman et Wolfgang Hopyl, 12 avril 1497).
correspond avec Leonard Pomar,
correspond avec Georges d'Armagnac
est le père de Dreux III Budé
correspond avec Niccolò Leonico Tomeo
correspond avec Jacques Colin
est en relation avec Guillaume Plancy
est l'ami de François Deloynes, Orléans (France), Université d'Orléans, Ils sont ensembles à l'université.
est l'ami de François du Moulin
est le père de Louis Budé (2)
est l'ami de Germain de Ganay, auquel il dédie sa traduction du "De placitis".
dédie à Gaillard Ruzé, sa traduction de la lettre de saint Basile.
est en relation avec François Tissard, relation probable. Selon Louis Delaruelle, les deux hommes ont certainement pu se rencontrer, cela grâce à Morelet du Museau, à qui Tissard, en 1507, dédie l'une de ses éditions.
dédie à Jean de Ganay, ses Annotations sur les vingt quatre premiers livres des Pandectes.
inspire René Guillon
correspond avec Richard Croke, Ms. Berne, Burgerbibl., 141, f. 35.
est en relation avec Janus Lascaris, Blois (France), qui fait partie de la suite du roi. Lascaris lui fait découvrir la richesse de la littérature grecque.
est l'ami de Nicolas Barthélemy, qui lui écrit une longue lettre badine sur l'inutilité de l'étude
est l'ami de Germain de Brie, ils entretiennent une correspondance en partie en grec.
est en relation avec Christophe de Longueil, Longueil supplie en vain Guillaume Budé de lui servir de précepteur pour le grec. Budé lui fournit en revanche une lettre de recommandation pour Janus Lascaris qui a ouvert à Rome un collège grec et accepte de jouer le rôle de modérateur auprès de son protecteur Louis Ruzé, très irrité par le départ de son protégé en Italie. Longueil éprouve la plus grande admiration pour Budé et se permet même de le déclarer supérieur à Erasme dans une lettre adressée à l'évêque d'Orléans Jacques Lucas. Budé et Longueil entretiennent une correspondance régulière en grec, mais leurs relations se dégradent avec le temps à cause du cicéronianisme exalté du jeune homme qui voue désormais une admiration sans borne pour l'humanisme italien au détriment de l'humanisme français.
est en relation avec Louis Le Roy, il lui écrit une lettre de recommandation pour Jean de Pins, évêque de Rieux. A la mort de Budé, Louis Le Roy compose sa biographie en latin qu'il dédie au chancelier Guillaume Poyet.
est en relation avec Bartholomaeus Latomus, Latomus devient, grâce à l'influence de Budé, le premier lecteur royal de latin (1534-1542).
est célébré(e) par Étienne Pasquier, qui lui consacre une de ses "Icônes".
correspond avec Nicolas Bourbon (1)
est le parent et l'ami de François Deloynes, leur amitié remonterait à l'enfance, si l'on en croit le dialogue fictif entre les deux hommes placé par Budé à la fin du "De Asse". Ils sont apparentés depuis le mariage de François Deloynes avec la propre cousine germaine de Guillaume Budé. Ils font ensemble leurs études de droit à Orléans et, selon le témoignage de Budé ("Omnia Opera", Bâle, 1557, t. 2, p. 40-42), Deloynes l'encouragera à écrire les "Annotations aux Pandectes", l'aidant de sa haute compétence juridique.
est l'ami de Michel Boudet, il le loue au livre IV du "De asse" comme "vir cum singulari ac multiplici eruditione praeditus, tum vero ad priscam normam continentiae pontificiae exactus".
est en relation avec Nicolas Bérault, auquel il donne une lettre d'introduction, à l'occasion de son voyage en Angleterre dans la suite d'Etienne Poncher en 1518, pour Pace, More et Linacre.
inspire Claude Bellièvre, qui cite dans son "Lugdunum priscum" divers de ses traités qu'il possédait dans sa bibliothèque.
est en relation avec Thomas More, Budé a commenté l'"Utopie" dans une célèbre lettre adressée à Thomas Lupset qui est reproduite en tête de certaines éditions françaises, comme celle de Gilles de Gourmont. Les deux humanistes ont l'occasion de se rencontrer à l'entrevue du camp du drap d'or et entretiennent une correspondance régulière depuis 1518. Budé sera par ailleurs amené à jouer le rôle de médiateur dans la querelle passionnée qui opposa Thomas More et Germain de Brie.
est en relation avec Étienne Dolet, Budé assiste le 9 février 1537 au banquet offert pour fêter la libération de Dolet après le meurtre du peintre Compaing.
est en relation avec John Colet,
est en relation avec Guillaume du Maine, qui a la charge de ses enfants.
est en relation avec Guillaume Philandrier, à qui il remet, le 12 janvier 1540, un exemplaire de son ouvrage "De transitu Hellenismi ad christianismum".
correspond avec Lazare de Baïf
est en relation avec Josse Bade, Josse Bade est en quelque sorte l'imprimeur-libraire attitré de Guillaume Budé. Il a publié toutes ses oeuvres, à l'exception du "De transitu Hellenismi ad christianismum", paru chez Robert Estienne, l'année du décès de Josse Bade.
est en relation avec Boniface Amerbach, Basel (Suisse),
est en relation avec Adolf Eicholtz
est le parent de Étienne Poncher, la mère de Guillaume Budé, Catherine Le Picart, est alliée à la familler Poncher.
est l'ami de Jean Morelet de Museau,
est l'adversaire de Leonardo Porzio, Leonardo Porzio est l'auteur d'un traité intitulé "De sestertio". Budé a été accusé d'avoir plagié cet ouvrage pour la composition de son célèbre "De Asse". Janus Lascaris avait pris le parti de Porzio dans cette querelle, attitude qui avait déçu Budé dans l'amitié qu'il lui portait.
correspond avec François Rabelais, en grec. Budé prend la défense de Rabelais dans l'affaire des livres grecs.
est en relation avec Jean Ruel, qu'il a peut-être fait profiter de ses leçons.
est l'ami de Louis Ruzé
est l'ami de Benedetto Tagliacarne, Budé accorde son amitié à Benedetto Tagliacarne peu après l'arrivée en France de celui-ci. Il lui rend hommage dans la préface au "De Philologia" (1532) en évoquant la qualité de l'enseignement qu'il prodigue aux enfants royaux.
Benedetto Tagliacarne a composé une pièce de vers latins sur la mort d'une des filles de Budé.
est l'ami de Juan Luís Vivès, Vivès rend deux visites à Budé lors de son passage à Paris en juin 1519. Ces visites et la correspondance qu'ils échangent les rendent intimes.
Dans une lettre à Erasme datée du 4 juin 1520, Vivès évoque ainsi son amitié avec Guillaume Budé : "Budaeum, jam olim tuum, nunc meum, imo vero nostrum".
est en relation avec Thomas Lupset
est l'ami de Guillaume Petit, Budé fait de lui un éloge appuyé dans la lettre qu'il adresse à Erasme, datée du 5 février 1517 (Allen, n° 522).
est dédicataire de Fausto Andrelini, 1496 le poète néo-latin lui offre son "De influentia syderum" édité à Paris par Guy Marchand.
dédie à Pierre de Courthardy, 18/8/1503 sa traduction des deux traités de Plutarque "De fortuna Romanorum" et "De Alexandri virtute vel fortuna".
est accueilli(e) par Pietro Crinito, Firenze (Italie), 1505 Crinito aurait possédé et montré à Guillaume Budé (au dire de ce dernier) des notes de Politien sur les "Pandectes", disparues depuis.
est l'époux de Roberte Le Lieur, 1505 ca. Roberte aide son mari dans ses recherches et publications.
est en relation avec Girolamo Aleandro, Paris (France), entre 6/1508 et 7/1508 Aléandre débute ses cours privés, puis publics, grâce au soutien de Budé.
rencontre Thomas Linacre, Paris (France), 1514 alors que Linacre accompagne Marie Tudor à Paris.
correspond avec Érasme, entre 1516 et 1528 43 lettres sont aujourd'hui conservées. La correspondance entre les deux grands humanistes commence dans l'enthousiasme, mais leurs rapports se tendent très rapidement. Les critiques qu'ils s'adressent respectivement laissent des blessures durables et suscitent de multiples querelles. Leur relation devient encore plus difficile lorsqu'en 1524 Erasme décline définitivement l'invitation qui lui avait été faite par François Ier, par l'intermédiaire de Budé, de venir enseigner en France. Cependant, c'est la comparaison malheureuse entre Guillaume Budé et Josse Bade dans le "Ciceronianus" (1528) qui achève de brouiller les deux hommes. Après la publication de cet ouvrage, malgré les efforts de leurs amis communs et la volonté d'Erasme d'apaiser son correspondant (il remplace le nom de Josse Bade par celui d'Apulée dans les rééditions du "Ciceronianus"), Budé refusera définitivement tout contact avec Erasme.
est en relation avec Henricus Glareanus, 7/1517 Dans son "liber de asse, & partibus eius", Glareanus suit pas à pas le "De asse" de Budé dont il loue la méthode.
est l'ami de Thomas Linacre, 1517 Linacre a demandé à Thomas Lupset de soumettre à Budé le manuscrit de ses traductions de Galien avant de le faire éditer. Le manuscrit a été approuvé et la traduction est sortie des presses en août 1517 à Paris.
rencontre Adolf Eichholz, Paris (France), 1518
rencontre Filippo Junior Strozzi, Paris (France), 6/7/1518 renseignement fourni par Budé lui-même au dernier feuillet du deuxième de ses carnets qui est aujourd'hui conservé.
est attaqué(e) par Ulrich Zasius, 1519 dans la première partie de ses "Lucubrationes". Budé lui écrit une lettre datée du 25 juillet dans laquelle il commente cet ouvrage et se défend lui-même contre les critiques qui y étaient faites contre ses propres travaux. zasius lui répond le 1 septembre. Les deux humanistes se mettent d'accord pour ne pas publier leur lettre, mais les copies manuscrites contemporaines ne sont pas rares.
rencontre Jacob Teyng, Paris (France), 1519 Jacques Teyng lui rend visite.
correspond avec Pierre Lamy, entre 1520 et 1524 en grec.
est en relation avec Battista Fieschi, 1521 Lettre de Battista Fieschi à Guillaume Budé du 15 décembre 1521.
dédie à Jacques Toussain, 1526 sa traduction du "Livre du monde" du pseudo Aristote. La lettre de dédicace contient des renseignements intéressants sur Toussain et sur Budé.
rencontre Paschase Berselius, 17/8/1534 probablement à Paris ou à Marly.
rencontre Claude Baduel, Marly-La-Ville (France), 22/8/1534 la visite de Claude Baduel est mentionnée par Budé dans le septième de ces carnets actuellement conservés : "Claudius Baduellus Nemausensis inuisit me die 22° Augusti 1534, ueniens Vitemberga et a Viue, domesticus futurus reginae Nauarae". Budé écrit encore plus loin à propos de Baduel : "Caludius Baduellus Nemausensis; contubernalis Sturmii ostendit mihi epistolam Philippi Melan. mense Aug. 1535".
rencontre Simon Thomas, Marly-La-Ville (France), 22/3/1534 la visite de Simon Thomas est mentionnée au septième carnet actuellement conservé : "Simon Thomas ad me venit die 22° martii 1534 cum Patauium profisceretur, ut illic studeret medicinae et doctor fieret ; cui dedi librum de Transitu hellenismi emendatum".
est en relation avec Juan Diaz, Paris (France), 1535 l'adresse de Juan Diaz est mentionnée par Budé dans le septième carnet actuellement conservé "Ioannes Diazius Hispanus domicilium habet in gymnasio diuae Mariae de la Mercy". Juan Diaz est le porteur habituel des lettres que dona Mencia de Mendoza adresse à Budé.
rencontre Mencia de Mendoza, entre 1535 et 1536 qui, lorsqu'elle s'arrête à Paris sur le chemin de Breda, veut faire sa connaissance. Budé note sur son journal que le cinquième jour du mois d'août Martin Lasso Oropesa est venu l'inviter à un entretien avec elle. Il lui a fait don des "Offices" de Cicéron.
soutient François d'Abra de Raconis, Paris (France), 1535
correspond avec François Duaren, 1536
est en relation avec Pedro Juan Olivar, 22/3/1537 Dans les notes commémoratives du septième carnet, Budé écrit "Petrus Olivarius Valentinus, municeps Ludovici Vivis, dedit mihi nomen suum scribendum 22° die Martii 1537".
rencontre Benoît Crassus, Paris (France), 9/1/1539
rencontre Guillaume Philandrier, Paris (France), 12/1/1539 renseignement fourni par Budé lui-même dans les notes commémoratives qui terminent le septième des carnets aujourd'hui conservés.
Guillaume Philandrier rend visite à Guillaume Budé qui lui confie un exemplaire du "De transitu" amendé de sa propre main.
correspond avec Arnaud Le Ferron, 2/1539 Budé inscrit dans les notes commémoratives du septième carnet qu'Arnoul le Ferron lui a adressé une missive en grec à laquelle il a répondu.
rencontre Pier Paolo II Vergerio, Fontainebleau (France), entre 27/5/1540 et 21/6/1540 renseignement fourni par Budé lui-même dans les notes commémoratives du septième carnet. Louis Delaruelle déduit approximativement la date grâce au Catalogue des Actes de François Ier.
est célébré(e) par Clément Marot, 1543 aux v. 119-120 du premier poème du "Cymetière", où Marot évoque les grands esprits français.
est célébré(e) par Théodore de Bèze, 1548 qui compose à sa mort une épitaphe imprimée par Conrad Badius dans les "Poemata".
  • Jean II Budé

    ?

    • Roberte Le Lieur

      Guillaume Budé
      • Jean III Budé (2)

      • Mathieu Budé
      • Louis Budé (2)

      • Dreux III Budé

    • Louis Budé (1)

    • Dreux II Budé

    • Etienne Budé

    • Jean Budé

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Activités/Revenus
Notaire, 1497 du roi.
Secrétaire du roi, 1497
Maître des requêtes, 7/1522 cette importante magistrature lui aurait valu, selon une tradition incertaine, de participer à de grands procès comme celui du connétable de Bourbon et celui de Louis de Berquin.
Prévôt des marchands, Paris (France), 16/8/1522 est réélu, en 1523, prévôt des marchands de Paris, fonction se rapprochant de la fonction actuelle de maire.
Maître de la librairie, 1522 on ne possède actuellement aucun document nous renseignant de manière précise sur les fonctions attachées à cette charge créée pour Budé.
Autres activités
Traducteur, pour commencer sa formation et de sa carrière d'helléniste, Budé se consacre à la traduction : une lettre de saint Basile, quatre traités de Plutarque. En 1526, il revient à la traduction et s'attelle aux opuscules apocryphes "De Mundo", attribués à Aristote et à Philon.
Philologue, 1508 En 1508, Budé attire l'attention du monde savant avec la publication de ses "Annotations aux Pandectes". Après ce premier succès, il travaille à donner une suite aux "Annotations", puis s'interrompt pour composer le traité sur les monnaies antiques dont quelques uns de ses amis déploraient l'absence. Il s'agit du "De Asse", paru en mars 1515, qui le consacre définitivement sur la scène internationale. A l'instigation d'Erasme, il s'attelle également à un travail philologique d'envergure sur la langue grecque qui paraît en 1529 sous le titre "Commentarii linguae graecae" ("Les commentaires de la langue grecque").
Voyages
Ambassade , Italie, 1501
Rome, 1503 Budé est envoyé, parmi les membres de la légation, à Rome, pour l'avènement de Jules II. Il offre au pape une édition dédicacée de son "De tranquillitate animi".
Ambassade , Italie, 1505 appelé à la cour sous le règne de Charles VIII, Budé choisit de rester à l'écart pendant celui de Louis XII qui se montre peu enclin à favoriser les belles-lettres. Il participe cependant à ces deux ambassades en Italie.
C'est au cours de l'un de ces voyages qu'il consulte à Florence et à Rome les manuscrits les plus utiles pour corriger le texte des "Pandectes" (celui des "pandectes pisanes" à Florence).
Ambassade , Italie, 1515 Ramené à la cour par l'espoir suscité par l'avènement de François Ier, Budé participe dès le début de l'année 1515 à une mission auprès du pape Léon X.
Camp du drap d'or, 6/1520
Déplacements de la cour, Amboise, Blois, Romorantin, Villeneuve, Dijon, Autun, Troyes, Reims..., entre 1520 et 1521 ses offices royaux obligent Budé à suivre la cour de François Ier dans ses nombreux déplacements. Budé se plaint à maintes reprises dans sa correspondance de ces perpétuels mouvements qui l'éloignent de l'étude. En 1521, il prend la liberté de quitter Lyon, où la cour s'était arrêtée, pour rentrer dans sa famille. En 1525, il cesse de suivre les déplacements de la cour.
Bibliographie
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Louis Le Roy, Gullielmi Budaei viri clarissimi Vita , Paris, Jean de Roigny, 1540



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Sources
IRHT- Hum