Sevilla (Espagne), 1635 il étudie les arts libéraux au Colegio de Santo Tomás y Cánones en 1635 à l'Université de Séville. |
Salamanca (Espagne), entre 1636 et 1639 il y suit des cours de droit et y soutient son doctorat. |
Droit, Doctor, Salamanca (Espagne), 1639 |
Catholique romain |
Sevilla (Espagne), Fonction : Chanoine, 1664 ses achats de livres l'ayant quasiment ruiné, le pape Alexandre VII lui accorde un canonicat à la cathédrale de Séville avec dispense de résidence (22 mai 1664), pour le sauver de l'indigence. |
Diplomate, Roma (Italie), entre 1654 et 1678 fl. il accompagne à Rome Luis de Guzmán Ponce de León, ambassadeur du roi d'Espagne Philippe IV; Nicolás Antonio est l'agent du roi d'Espagne chargé de suivre les affaires d'Espagne et des Deux-Siciles, et celles de l'Inquisition. |
Conseiller, Madrid (Espagne), entre 1678 et 1684 En 1678 il revient à Madrid comme "fiscal" du Real Consejo de Cruzada, charge qu'il occupe jusqu'à sa mort. |
Bibliographe, la rédaction de la "Bibliotheca Hispana" l'occupe de 1649 jusqu'à sa mort. La seconde partie, "Bibliotheca Nova", comprenant la liste des auteurs depuis 1500 jusqu'en 1672, est la seule à paraître de son vivant (Rome, 1672, 2 vol. in fol.) La première partie, "Bibliotheca Vetus", ne paraît qu'en 1696 (Rome, 2 vol. in-fol.), par les soins de deux amis de Nicolás Antonio, le doyen Marti et le cardinal Aguirre. |
Ecrivain, auteur de "De exilio, sive de exilii paena, exulumque conditione et juribus" (Anvers, 1641). |
Bibliophile, à Rome, il achète manuscrits et imprimés et se constitue une bibliothèque d'environ 30.000 volumes. Ses achats dispendieux l'ayant presque ruiné, le pape Alexandre VII lui accorde un canonicat à la cathédrale de Séville avec dispense de résidence (22 mai 1664), afin de lui éviter une ruine totale. |
séjour à Rome, entre 1654 et 1678 Nicolás Antonio est l'agent du roi d'Espagne Philippe IV, chargé de suivre les affaires d'Espagne et des Deux-Siciles, ainsi que celles de l'Inquisition. |
Jammes Robert, Nicolas Antonio, commentateur de Gongora, Bulletin hispanique, LXII, 1960, p. 16-42 |