Sculpteur, Firenze (Italie), protégé des Médicis et des Salviati, il organise des fêtes extravagantes à Florence.
Comme sculpteur, il se mesure aux matériaux et aux techniques les plus variées : bronze, marbre, terre cuite - vernissée ou non -, bois, stuc, cire, voire "cartapesta"; reliefs et rondes bosses; figures sacrées et profanes, portraits et sculpture funéraire.
Bien que relativement peu abondant, son oeuvre est d'une variété et d'une qualité éblouissantes. Giorgio Vasari tenait les trois statues de son groupe en bronze, la "Prédication de saint Jean-Baptiste", sur la porte Nord du Baptistère de Florence, pour "les plus parfaites et les mieux conçues jamais faites par un maître moderne".
Dans le domaine de la terre cuite, Rustici donne un souffle incomparable à des groupes de combattants enragés, inspirés de la "Bataille d'Anghiari" de Léonard. Son retable en terre cuite émaillée, le "Noli me tangere" du musée du Bargello, tranche radicalement avec le reste de la production des Della Robbia en se présentant comme un gigantesque camée blanc sur un fond jaune bouton d'or.
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Sculpteur, Paris (France), après 1528 arrivé à Paris en 1528, il devient le sculpteur attitré du roi François Ier qui lui accorde la pension la plus élevée après celle de Rosso, ainsi qu'une maison dans le faubourg Saint-Germain, et qui lui confie la fonte de sa statue équestre.
En France, il renouvelle la sculpture funéraire - on lui doit le premier gisant accoudé dans une église française - et son cheval de bronze, le premier du genre à Paris, contribue à lancer la vogue des représentations des souverains à cheval. |