a été protégé par Anne de Montmorency |
est au service de Anne de Montmorency, comme architecte. |
est au service de Catherine de Médicis, comme architecte. |
dédie à Anne de Montmorency, 1562 son "Petit traicté de Géométrie et d'Horologiographie pratique" |
Architecte, du connétable Anne de Montmorency, puis de la reine Catherine de Médicis à partir de 1570. Il effectue des travaux au château de Fère-en-Tardenois et transforme le château d'Écouen. Il construit la nef de la Collégiale Saint-Martin de Montmorency, transforme le château de Chantilly. Il conduit des travaux au château de Fontainebleau et construit l'hôtel de Soissons (aujourd'hui détruit) à Paris. Il succède à Philibert Delorme comme architecte du palais des Tuileries à Paris. A la demande de la reine Catherine de Médicis, il se charge des plans d'aménagement du château de Chenonceaux et dirige la construction de la galerie à deux étages sur le pont franchissant le Cher et de l'aile oblique dit "pavillon des Dames". |
Sculpteur, il réalise, avec Charles Bullant et le sculpteur Barthélemy Prieur, le tombeau d'Anne de Montmorency et de Madeleine de Savoie pour la Collégiale Saint-Martin de Montmorency. |
Contrôleur, entre 1557 et 17/7/1559 Jean Bullant, contrôleur général des Bâtiments en 1557, est écarté de cette fonction le 17 juillet 1559 à la suite de la mort du roi Henri II. |
Auteur, d'un traité d'architecture, "Reigle générale d'architecture des cinq manières de colonnes" (Paris, Jérôme Marnef et Guillaume Cavellat, 1564; nouvelle édition enrichie dès 1568), alors que venait de paraître à Rome la "Regola" de Vignola. Le système de représentation géométrique de Bullant s'inspire du traité de Hans Blum, "Quinque columnarum exacta descriptio..." (Zurich, 1550), traduit en français à Anvers: "Les cincq coulomnes de l’architecture" (Hans Liefrinck, 1551). Il avait rédigé un traité sur la fabrication des cadrans solaires (Jean Bridier, 1561), qui s'occupe en fait essentiellement de la quadrature du cercle, et un traité de géométrie en 1562, ouvrages rassemblés par le libraire Guillaume Cavellat sous le titre "Petit traicté de Géométrie et d'Horologiographie pratique" (Paris, 1564). Il s'y inspire, en particulier, des travaux et écrits de Sebastian Münster et d'Oronce Fine. |
voyage à Rome, entre 1541 et 1543 il visite les antiquités de la ville. Le connétable de Montmorency a pu encourager et financer ce voyage d'étude. |
Courajod Louis, Une œuvre inédite de Jean Bullant ou de son école, Paris, Honoré Champion, 1880 |
James François-Charles, Jean Bullant : recherches sur l'architecture française du XVIe siècle, Paris, Thèse de l'École des Chartes, 1968 |
Manceau Jean-Pierre, La place des mathématiques dans les écrits de Jean Bullant et de Philibert De l'Orme, Journal de la Renaissance, VI, 2008, p. 161-172 |
Pauwels Yves, Les antiques romains dans les traités de Philibert de l'Orme et Jean Bullant , Mélanges de l'Ecole française de Rome. Italie et Méditerranée, t. 106, 2, 1994, p. 531-547 |
Pauwels Yves, Leon Battista Alberti et les théoriciens français du XVIe siècle: le traité de Jean Bullant, Albertiana. Revue annuelle de la Société internationale Leon Battista, II, 1999, p. 101-114 |
Pauwels Yves, Serlio et le vitruvianisme français de la Renaissance : Goujon, Bullant, De l’Orme, Sebastiano Serlio à Lyon. Architecture et imprimerie, Lyon, Mémoire Active, 2004, p. 410-417 |
Pauwels Yves, La fortune de la "Reigle" de Jean Bullant, Journal de la Renaissance, III, 2005, p. 111-120 |